Archive for January 2014

MY MOM’S BIRTHDAY IS COMING SOON…I WROTE THIS FOR HER SEVEN YEARS AGO…   Leave a comment

Hey! Mom!

 

 

Today is Easter Sunday.  I go visit my mom.  At age 96, death is knocking at her door.  But we, the children, grandchildren and great grandchildren, will keep her memory alive.

We have already resurrected and repaired her old pictures from when she looked good and was smiling.  Now she is just skin and bones and her smile is gone.

My mother does not accept death as a natural occurrence, or the inescapable outcome of the aging process.  Death saddens her and frightens her.  She dreads the moment of her passing.  Death to her is an unjustifiable event and she hasn’t figured out how it came to be part of life.

Sometimes my mother says: “aging is a disease.”  That’s the way she has been able to make sense of it and when you ask her how she is doing, she answers pathetically: “I am old! 96 years!”

My mother is sad, very sad.  She is unable to enjoy anything.  She has no need for going out in the sun to get some fresh air or see the outside world.  She merely watches her soap operas and goes through her daily routine.  She just likes seeing us and is clinging to life, wanting to be alive rather than dead.

The other day, I visited my mother with my pregnant daughter.  A timid smile came on her face at the prospect that she would have soon an 8th great grandchild.  These beautiful children make her happy and proud.

Posted January 30, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized

EN CES TEMPS LA par MARYSE NOEL ROUMAIN   1 comment

#2

« Cette ville » – New York – « qui change sans cesse eut un passé…des hommes venus de partout s’installèrent là…Ce frontière à frontière n’est qu’une longue traversée de nostalgies en nostalgies… ».  Ainsi s’exprimait Françoise Sagan dans son livre : Bonjour, New York.

Je venais – toutes les deux semaines – passer du temps en compagnie de ma fille dans le quartier d’East Village, situé au bas de Manhattan.

A l’Ouest se trouve Greenwich Village plus connu ; au Sud, le Lower East Side qui avait été le quartier des gueux et des sans-abri, en train de se refaire un visage avec la nouvelle gentry et les investisseurs.  A l’Est, la zone que l’on nommait « Alphabet City » à cause de la dénomination de ses rues et où se trouvait le parc Thompkins Square – Charlie Parker y avait habité et un concert de musique jazz y était tenu tous les étés qui lui était consacré. Au Nord, on entrait dans Manhattan proprement dit avec le marché de la 14ème rue qui offrait des fromages, des saucissons, du bon pain et de l’artisanat…

Le quartier d’East Village, un lieu d’immigrants européens – sauf à Alphabet City qui était marqué par la présence portoricaine.  Ce furent d’abord les Allemands qui s’installèrent là, puis vinrent les Ukrainiens qui y laissèrent la marque de leur culture. Du côté de la quatrième rue, vers l’Ouest, la New York Université – NYU – étalait ses tentacules avides. Vers la fin des années soixante, les hippies y avaient apporté leur bagage culturel et philosophique insufflant au quartier une nouvelle identité. Leur héritage marquait encore par les Jardins communautaires, les foires de rues, de la musique jazz dans les petits restaurants bondés de jeunes blancs et agrémentés de quelques rares noirs, les lieux de pratique du yoga…Freedom, peace and love.

East Village.  Nous nous sommes promenées au hasard des rues situées entre la 5ème et la 10ème pour dénicher un petit resto qui aurait pu lui servir un plat de « malangas fritters » épicés à l’haïtienne. Excellents quand ils sont croustillants et pimentés. Elle avait des envies soudaines et urgentes de nourriture…

Elle a toujours eu besoin de rencontrer la « culture haïtienne » d’une façon ou d’une autre – et même dans les coins qui étaient les plus étrangers car elle avait gardé la mémoire et la nostalgie de l’île.

Et, en effet, j’avais cru lire sur le Net qu’un restaurant haïtien allait s’ouvrir dans le quartier.  Mais, après avoir tourné en rond, nous trouvâmes de fait un petit coin qui servait du vrai café haïtien.  Très original comme tout le reste.

Fatiguées, nous nous sommes assises à la terrasse d’un Café belge donnant sur la rue et nous avons commandé des frittes et de la bière.

Aucune trace du Calalou Café ou d’acras épicés. J’avais mal lu sans doute.

Aujourd’hui, East Village s’étend dans tous les sens – Il paraît que la « gentry » aime les quartiers de caractère – par des gratte-ciels, « monstrueux amas de ferraille…effarants d’insolence avec leurs ombres qui s’entrecroisent sur la tête blasée des newyorkais » comme l’écrivait Françoise Sagan  qui aimait New York  séduite par la démesure de ce  beau lieu mais aussi choquée par la violence et le racisme qui l’habitent.

New York, Janvier 2014.

 

 

Posted January 26, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized

NOUVELLE SERIE: EN CES TEMPS LA…   Leave a comment

En ces temps là…

Par

Maryse Noël Roumain

#1

 

En ces temps là, je me faisais appeler Moun et ce pseudo est resté collé à ma personne qui n’en était pas une ; car pour être quelqu’un il faut non seulement se nommer mais se connaitre et se reconnaitre.  Ma petite fille, en devenir elle aussi, se développait dans la matrice de ma fille, la grosseur d’une papaye. Bientôt, je changerais de statut dans l’arbre généalogique.

Je faisais le va et vient entre le Queens et le East Village via taxi car, au bout du compte, être enfermée dans le métro me procurait une anxiété sans pareille qui me donnait une sensation d’être au bord de la psychose.

–         « Vous n’allez pas devenir folle », me disait la thérapeute pour me rassurer, « mais vous allez avoir très peur; vous êtes phobique. »

J’échangeais mon quartier résidentiel terne et sans vie véritable pour l’immigrante haïtienne que je suis, pour une rue plutôt originale avec ses maisons en pierres taillées, ses multiples petits restaurants, ses boutiques, ses salles de cinéma et de spectacle et même son Musée Ukrainien et où comme m’avait dit le chauffeur de taxi un jour ma fille était « chanceuse » de vivre.  Je n’ai jamais su très bien ce qu’il a voulu dire par là.

Une fois arrivée, je gravissais les trois escaliers obligatoires qui menaient au quatrième étage et ma fille et moi nous passions le temps à boire du bon vin et préparer ensemble des petits plats spéciaux. C’est ce qui s’appelle : s’évader.

–         “Oh”, dit Edouard, quand il revint du travail; « vous êtes en train de boire mon meilleur vin.  Je l’avais réservé pour une occasion spéciale. »

Et nous éclations d’un rire joyeux et franc.

Nous dansions sur la musique de mon amie Marta. Elle est depuis longtemps dans ma vie et à ce moment elle m’avait passé des disques Putumayo que j’aimais bien. La musique était essentielle au menu de l’évasion et c’était l’époque du film Buena Vista Social Club, de Manu Chao et de Yuri Buenaventura. Quel régal !

Ma fille, son mari et moi nous discutions de la langue à parler au fœtus en devenir. Sera-ce une fille ou un garçon ? Il est sans doute trop tôt pour savoir. Je devais, disaient-ils, communiquer avec ce premier rejeton d’ascendance haïtienne et française dans une langue transmise dans une toute petite mesure par ma famille, mais surtout apprise à l’école ; une langue que j’arrivais au bout du compte et des mes expériences langagières à tant soit peu comprendre, lire et écrire mais pas à parler de manière fluente.

–         « L’Anglais me serait plus facile », leur dis-je, essayant d’éviter la tâche monumentale d’avoir à communiquer en langage de tous les jours en utilisant la langue de mes livres.

En effet, je me disais et je sentais que ce bébé ne serait pas un des ces juges impitoyables que sont les locuteurs anglophones quand ils découvrent mon accent créole-français et même si le vocabulaire, la grammaire et l’orthographe étaient acceptables.

–         « Mais », ajoutais-je, « mon Créole est encore mieux que mon Anglais. »

Quant à ma langue dite maternelle – le Créole donc – je la parlais avec aisance et c’est en l’utilisant que j’aimais communiquer le quotidien, en langage informel ou formel. Même si j’avais appris à le lire et à l’écrire tant soit peu – toute seule. Là, la carence pédagogique et de politiques en matière d’éducation étaient à leur comble. Et il fallait se débrouiller comme on peut :

–         « And so, » concluais-je, pour passer à autre chose, « I don’t know what language I will talk to her. »

While having dinner, I promise as for which language I will entertain you with, I know I’ll be able to sing for you, dance with you at the sound of live music, read children’s book for you coming from all over the world and filled with colorful images. And, that, besides, we will be able to play together, laugh together and have a lot of fun together. I tell them I will love you in French, Creole and English and even without speaking at all.

After dinner, I decide I am lucky too to live where I live – in Queens – and I wave you goodbye to join my home where I go back to writing in the language of my thoughts.

 

Posted January 24, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized

CONTRIBUEZ A NOTRE OUVRAGE SUR LA DIASPORA D’HAITI…   Leave a comment

http://lominybooks.com/2013/11/15/call-for-submissions-haitian-diaspora-today/

 

Posted January 22, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized

A QUOTE BY MARYSE NOEL ROUMAIN ON HER BOOK: EVOCATION DE MON PASSE, 2   2 comments

“Jan nou ka devine l, Evocations de Mon Passé, 2 se kontinyasyon Evocations of My Past. Gen anpil bagay ki te pase soti nan ane 60 yo pour rive nan ane 80 yo mwen te vle rakonte, rekonstwi, rekreye pou lektè yo. An patikilye, se nan ane sa yo mwen te fè opsyon pou m patisipe nan oganizasyon politik « de gauche » ki te egziste nan Nouyòk nan epòk la.
 Liv sa a ekri an franse paske se konsa enspirasyon an te vini. Li touche yon pakèt sijè tankou Mai 1968 an Frans, batay mwen mennen pou m vin yon pwofesyonèl nan Nouyòk san m pa pèdi idantite ayisyèn mwen. Li rakonte tou dezilizyon mwen avèk mouvman politik « extrême-gauche » la.”
 

Posted January 18, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized

THE LITERARY CRITIC AND MUSEUM EDUCATOR- PAUL LAMBERMONT – REVIEWS EVOCATIONS OF MY PAST.   Leave a comment

Kreyon Bondye pa gen gòm. (“God’s pencil has no eraser.”)

—Haitian proverb

 

Posted January 18, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized

UN EXTRAIT DE LA PREFACE DU LINGUISTE HUGUES ST FORT.   2 comments

“Le livre de Maryse Noël Roumain se situe à la frontière de la linguistique, de la psycholinguistique et des sciences éducatives.  Les concepts particuliers à ces disciplines sont expliqués clairement (alternances codiques, interférences, emprunt linguistique, diglossie…).  “

Posted January 17, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized

A REVIEW QUOTE BY NANIE PIOU.   1 comment

“l’enfant bilingue qui mélange les langues n’est nullement déviant.  Il actualise tout simplement un principe vieux comme l’humanité et extrêmement actif dans le domaine du langage: le principe d’économie.

Par ce livre, Maryse Roumain fait sensiblement avancer la réflexion sur les rapports de l’enfant avec les langues et l’école.”

 

Nanie Piou, Ministère de l’Education Nationale. Port-au-Prince, Haiti. 1990.

Posted January 17, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized

3 LINGUISTES HAITIENS OPINENT SUR L’ENFANT ET LE BILINGUISME PAR MARYSE NOEL ROUMAIN   1 comment

“On est bien obligé de contaster la faible attention accordée au problème du bilinguisme dans un pays comme Haiti.  Problème qui pourtant se trouve lié à celui du développement du pays dans toutes ses dimensions (historique, sociopolitique et économique).”

Pierre Vernet, Doyen de la Faculté de Linguistique Appliquée, Port-au-Prince-Haïti 1990.

Posted January 17, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized

THE MAGICAL POWER OF LITERATURE by MARYSE NOEL ROUMAIN   2 comments

 

The Magical Power of Literature

By Maryse Noël Roumain

As I write this piece of non-fiction work, I am amazingly taken under the spell of the magical power of the written word as it is made available to an audience. Writing has in effect been to me a quest for a long lost identity which it is allowing me to recover as it was taken away from me in the course of my journey on earth.

I would not grant this interview if I did not examine, shed light on and communicate  where I am today in relation to the work undertaken since 2007 – so it has been 7 years – which consists  in expressing a content related to my various fields of life and interests; whether my daily life (Life Goes On, a Reflective Diary), my childhood and adolescence (Evocations of my Past) and part of my adult life (Evocations de Mon Passé, 2); whether the life of one of our illustrious ancestors (Anacaona, Ayiti’s Taino Queen) or our recent political reality (Haiti: a Blocked Transition).  Between each of these books, I also wrote articles, notes, short stories and political commentaries, papers and essays (see: caribbeanliterarysalon.ning.com and maryseroumain7.wordpress.com).

             

At the base of this activity is the need to share, transmit and exchange as well as the fulfillment to myself and the heroes and heroines of our history and our history itself, of a “duty to memory” and could I add a “duty to testify”. After all, is it not legitimate to “get out of one’s hole” in order to communicate what one has accomplished on this earth and in this life, afraid we are of letting time go by with the false impression of having done anything – acknowledged and recognized…

 

This existential angst is at the root of my activities as a writer…

 

Through this writing practice, two significant and unpredictable results are worth noting:

– First, not only did I interpret reality but I contributed to shaping it in a thousand visible and invisible ways, since my ideas, adopted by others, has an impact on reality and contribute to its transformation;

– Then, bet out of isolation has been successful to a certain extent and I realize now that in writing and publishing, one addresses and reveals oneself to the world.

 

But all my projects did not complete. An example: in my article entitled “Preserving our Oral Literature” published in Tout Haiti (2012), I was proposing to make illustrated books of some of our folk-stories that lend themselves to such purpose – to continue to preserve in written form our oral literature. This project for which there was a desire of community participation has not materialized due to a lack of solidarity. These folktale projects will not be abandoned however and the series will be a single publication.  Similarly, I only published one story about our historical figures despite the fact the research was completed for five.

 

I do not give up on any of my projects however and I am attached to each of them like to the apple of my eyes.

 

In 2014, I will publish my Toussaint Louverture’s biography and I bet young and old alike will love it like they like my Anacaona, our samba and cacikea in the 15th century.

 

I am now developing two writing and publishing projects: the collective book The Haitian Diaspora Today should come out at the end of next spring and a translation of twenty stories inspired by Mimi Barthélémy’s collection is underway.

 

The first book aims at updating the data on the history, realities and perspectives of Haitian immigration that is now expanding in Latin America after having occurred in North America and Haiti’s neighboring republic.  The Haitian Diaspora whose role has become more important in the host countries and the country of origin is expected to become more involved and the readers of this book will find in it inspiration for their actions.

 

The second book which consists of twenty of our rich and diversified oral folk-literature, selected and translated with care, convey through Haitian imaginary stories our Haitian reality while expressing the universality of human situations…

 

At the present time, nothing is yet transpiring of other upcoming projects.

 

 

Fiction or Non-fiction, does it really matter anymore?  The old debate would have us consider fiction as a work of imagination and non-fiction as ordinary prose writing that is based on facts, real events and real people. Nowadays, however, most consider this debate as a complete philosophical non-issue, since for fiction writers as well as for those who have a non-fictional approach, life and art are indistinguishable.

As a matter of fact, I feel perfectly comfortable in the category of non-fiction, the broadest category of written works which allows one to regularly contribute on a myriad of topics.  My non-fiction corpus composed until now of journals, memoirs, essays, commentaries and notes as well as autobiographical short stories and papers allows for a diversified content and approach to writing while “crafting” my work develops through practice.

December 2013-January 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Pouvoir Magique de l’Ecriture

Par

Maryse Noël Roumain

 

Je ne saurais accorder cet entretien sans faire le point, examiner, éclairer et communiquer où j’en suis par rapport au travail entrepris depuis 2007 – cela fait donc 7 ans – qui consiste à exprimer par l’écriture des contenus relatifs à mes différents champs de vie et d’intérêts ; qu’il s’agisse de mon quotidien  (Life Goes On, a Reflective Diary), de mon enfance et de mon adolescence (Evocations of my Past) et d’une partie de ma vie adulte (Evocations de mon Passé, 2) ; qu’il s’est agi ensuite de la vie d’une de nos illustres ancêtres (Anacaona, la Reine Taino d’Ayiti) ou de notre réalité politique récente (Haïti, Une Transition Bloquée). Entre chacun de ces livres j’ai aussi écrit des articles, j’ai rédigé des notes, des nouvelles, des commentaires politiques (voir caribbeanlitararysalon.ning.com et maryseroumain7.wordpress.com).

A la base de cette activité est la recherche d’interlocuteurs de même que l’accomplissement envers moi-même comme envers les héros et héroïnes de notre histoire,  et envers notre histoire elle-même, d’un « devoir de mémoire »  et pourrais-je ajouter d’un « devoir de témoignage ». Après tout, n’est-il pas légitime de vouloir « sortir de son trou » pour partager avec d’autres ce qu’on a pu accomplir sur cette terre et dans cette vie, effrayée que l’on est d’avoir laissé passer le temps sans rien faire…de connu et de reconnu…

Cette angoisse existentielle est à la racine des mes activités d’écrivain…

De cette pratique, deux résultats significatifs et imprévisibles sont à noter :

–        D’abord, en écrivant, je contribue non seulement à interpréter le réel mais à le façonner de mille et une façons visibles ou invisibles ; car, mes idées, adoptées par d’autres, ont un impact sur la réalité et contribuent à la transformer ;

–        Ensuite, le pari de sortir de l’isolement par le biais de l’écriture est réussi dans une certaine mesure…et je réalise qu’en écrivant on s’adresse et on se révèle au monde.

Mais tous mes projets n’ont pu être menés à terme. Un exemple : dans mon texte intitulé « Preserving Our Oral Literature » publié sur Tout Haïti (2012), je me proposais de faire des livres illustrés de certains de nos contes qui s’y prêtent pour continuer à préserver sous une forme écrite notre littérature orale.  Mais ce projet – que je voulais à participation communautaire – n’a pu voir le jour dû à un manque de solidarité. Ces contes que je n’abandonne pas seront publiés dans un seul ouvrage. Et éventuellement quelques-uns paraîtront individuellement.

De même ma série sur les personnages historiques a donné lieu à une seule publication : Anacaona, la Reine Taino d’Ayiti jusqu’à date et non à cinq en dépit du fait que j’aie pu mener toutes les recherches à terme. Toutefois, je n’abandonne aucun de mes projets et m’accroche à chacun d’entre eux. J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux.

Au cours de l’année 2014, je pense pouvoir publier mon Toussaint Louverture illustré et les jeunes et les moins jeunes l’aimeront comme ils ont aimé mon Anacaona, notre samba et Cacique d’Ayiti au 15ème siècle.

J’ai conçu deux autres projets d’écriture et de publication: l’ouvrage collectif The Haitian Diaspora Today devrait paraître vers la fin du printemps prochain et une traduction de vingt contes de la collection de Mimi Barthélémy est en cours.

Le premier ouvrage vise à actualiser les données sur l’histoire, les réalités et les perspectives de l’immigration haïtienne qui aujourd’hui s’étend en Amérique Latine après s’être installée en Amérique du Nord et dans la république voisine. La Diaspora haïtienne dont les rôles deviennent plus importants dans les pays d’accueil comme dans le pays d’origine  est appelée à s’impliquer davantage et les lecteurs de cet ouvrage y trouveront des sources d’inspiration pour leurs actions.

Le second ouvrage qui consiste en vingt contes de notre riche folklore oral, choisis et traduits avec soin, projette à travers un imaginaire proprement haïtien, nos réalités haïtiennes tout en exprimant l’universalité des situations humaines…

Pour le moment, rien ne transpire encore des autres projets à venir et qui ne manqueront pas d’intéresser les lecteurs. 

Posted January 12, 2014 by maryseroumain7 in Uncategorized